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Je n’aime pas Koala

Je n’aime pas Koala

Chouette ! Une histoire de doudou avec une approche originale. Tout est dit dans le titre : Je n’aime pas Koala. Adam, petit garçon ordinaire, déteste son doudou...

Je n’aime pas Koala / texte de Sean Ferrel ; illustrations de Charles Santoso

Alice Jeunesse ; coll. Histoires comme ça

n.p. – 2017. – 12,90 €   ISBN 978-2-87426-329-3 

Chouette ! Une histoire de doudou avec une approche originale. Tout est dit dans le titre : Je n’aime pas Koala. Adam, petit garçon ordinaire, déteste son doudou. Il le trouve épouvantable et affreux. Ses yeux, ses poils, ses griffes … Rien ne lui plait. Il a déjà essayé à de nombreuses reprises de s’en débarrasser mais impossible. Koala est toujours là, il s’incruste à ses côtés.  Adam ne voit que les défauts de sa peluche et pourtant, grâce à elle, il s’endort le soir plus rassuré. Peut-on en dire autant de ses parents ?

Comment ne pas tomber sous le charme de ce koala tant détesté? Il a des yeux globuleux, un pelage en gribouillis et un corps mou désarticulé. D’habitude, le choix du doudou n’est pas toujours apprécié par les parents qui voient en cet objet un ramasse-poussière usé et peu élégant. Ici, les rôles sont inversés : les parents insistent sur le rôle joué par Koala malgré l’opposition farouche de l’enfant.

Quand le lecteur tient le livre en mains, il est tout de suite frappé par l’alternance entre les pages enrichies des décors du quotidien (chambre, salon, campagne…) et celles illustrées par les personnages en action. Les relations entre Koala et Adam sont exprimées au fil de l’histoire. Grâce à une double page du portrait de Koala, le jeune lecteur entre facilement dans la peau d’Adam pour lui emprunter toute sa subjectivité.  Cet album plait beaucoup aux plus jeunes accrochés à leur doudou, à ceux qui s’en détachent progressivement et aux parents qui se souviennent des crises de larmes quand les peluches s’égarent au magasin ou sur les parkings. Ce livre peut être mis en réseau avec d’autres albums traitant de la différence et de l’acceptation de l’autre.  (Nathalie Bouillot)