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La Sorcière de la Rue Mouffetard

La Sorcière de la Rue Mouffetard

À Paris, dans le quartier des Gobelins, habite une sorcière tout enlaidie qui aspire à être la plus belle. Dans le journal des sorcières, elle découvre une recette pour devenir jeune et jolie. Il lui suffit de manger « une petite fille à la sauce tomate ». Mais pas n’importe quelle enfant ! Son prénom doit commencer par la lettre N. Cela tombe bien : elle connait Nadia, la fille ainée de Saïd, l’épicier de la rue Broca...

La Sorcière de la Rue Mouffetard / Texte de Pierre Gripari (France) ; illustrations de Jonathan Bousmar
Tutti Stori Éditions
n.p. – 2020 . -  13,90 €   ISBN 978-2-490506-15-6

À Paris, dans le quartier des Gobelins, habite une sorcière tout enlaidie qui aspire à être la plus belle. Dans le journal des sorcières, elle découvre une recette pour devenir jeune et jolie. Il lui suffit de manger « une petite fille à la sauce tomate ». Mais pas n’importe quelle enfant ! Son prénom doit commencer par la lettre N. Cela tombe bien : elle connait Nadia, la fille ainée de Saïd, l’épicier de la rue Broca. S’ensuit alors une multitude de stratagèmes pour enlever Nadia, son ingrédient principal. Mais alors qu’elle était sur le point de réussir, la sorcière a oublié de tenir compte du petit frère de Nadia, et d’un marin qui passait par hasard.

Si les treize « Contes de la rue Broca » sont déjà bien connus d’un large public tant leurs déclinaisons sur de multiples supports ne se sont jamais interrompues depuis plusieurs décennies, cette version publiée aux « TuttiStori éditions » vaut le détour. La Sorcière de la rue Mouffetard est sans doute un des récits les plus célèbres de Pierre Gripari. Les facéties et les dispositifs alambiqués de la vieille dame à la recherche d’une éternelle jeunesse prêtent toujours à sourire. Mais cette fois, le propos de l’auteur est renforcé grâce aux truculentes illustrations de Jonathan Bousmar. Cet illustrateur belge se démarque grâce au caractère mordant de ses caricatures, aux mille et un détails humoristiques présentés dans ses planches et à l’expressivité de ses personnages principaux.  Il y a autant à regarder qu’à lire ! Et ce n’est pas pour déplaire aux jeunes lecteurs. Le petit plus dans cette version : elle se présente sous la forme d’une édition « spéciale dys », accessible à tous, grâce une police d’écriture adaptée et aérée. (Nathalie Bouillot)