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Kiosque

Kiosque

Les kiosques, ces cagibis minuscules installés sur les trottoirs des grandes villes, proposent avant tout des journaux. Mais celui-ci – où officie Olga – ne ressemble à aucun autre. Tout d’abord parce qu’on peut y trouver plein d’autres choses utiles, et même des livres et des revues pour chiens et chats. Mais aussi parce que, pour Olga, ce kiosque est devenu son foyer et qu’elle n’arrive plus à le quitter. Bien sûr elle voit du monde, elle a des clients réguliers et fidèles...

Kiosque / texte et illustrations  d’Anete Melece (Lettonie) ; traduit du letton par Emmanuèle Sandron
Pastel, l’école des loisirs
n.p. – 2021 . – 13€   ISBN 978-2-211-30568-6

Les kiosques, ces cagibis minuscules installés sur les trottoirs des grandes villes, proposent avant tout des journaux. Mais celui-ci – où officie Olga – ne ressemble à aucun autre. Tout d’abord parce qu’on peut y trouver plein d’autres choses utiles, et même des livres et des revues pour chiens et chats. Mais aussi parce que, pour Olga, ce kiosque est devenu son foyer et qu’elle n’arrive plus à le quitter. Bien sûr elle voit du monde, elle a des clients réguliers et fidèles. Mais il n’empêche que le soir elle rêve de couchers de soleil sur des mers lointaines. Or un jour, suite à un petit incident, Olga découvre qu’elle peut se déplacer en emportant son kiosque comme un escargot emporte sa coquille. C’est le début d’un énorme périple plein de rebondissements.
Précisons ici que Kiosque fut d’abord un film d’animation réalisé en Lettonie par l’auteure dont la réalisation est le premier métier. Un objet délicieux, rythmé et plein d’humour. On aurait pu craindre que le passage à l’album le prive de certaines de ces qualités. Il n’en est rien. Anete Melece a d’emblée réussi un album où texte et image se répondent et se complètent, créant ainsi un nouveau chef d’œuvre. Et il faut saluer une fois de plus le talent d’Emmanuèle Sandron qui a écrit le texte français lors d’une résidence de traduction en Lettonie. Saluer aussi le travail éditorial de Pastel qui a réussi à conserver l’ambiance 3D du kiosque d’Olga. (Maggy Rayet)