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Un si long été

Un si long été

« Pour moi l’écriture débute souvent par une image ». C’est déclaration enregistrée par Objectif plumes, éclaire la manière dont Niels Thorez se lance dans un album. « Lorsqu’une image me plait, je la consigne bien précieusement et je la laisse germer pendant des jours, des mois, ou plus, jusqu’au moment où je crois bon de la transformer en histoire ». Dans ce cas-ci, c’est sans doute l’image d’un ours blanc sur une banquise, qui rétrécit et se brise, que l’écrivain a précieusement consignée...

Un si long été / texte de Niels Thorez ; illustrations de Cécile Serres (France)
Lirabelle
n.p. – 2021 . – 19€   ISBN 978-2-35878-231-9

« Pour moi l’écriture débute souvent par une image ». C’est déclaration enregistrée par Objectif plumes, éclaire la manière dont Niels Thorez se lance dans un album. « Lorsqu’une image me plait, je la consigne bien précieusement et je la laisse germer pendant des jours, des mois, ou plus, jusqu’au moment où je crois bon de la transformer en histoire ». Dans ce cas-ci, c’est sans doute l’image d’un ours blanc sur une banquise, qui rétrécit et se brise, que l’écrivain a précieusement consignée. Ou peut-être aussi celle d’un petit garçon – qui porte le même prénom que lui – s’inquiétant des menaces pesant sur le grand mammifère blanc. L’histoire qui est née de ces images a pris la forme d’un long poème en prose, nostalgique et plutôt désespéré. Une sorte de méditation sur le sort de l’ours blanc pris comme symbole des méfaits du réchauffement climatique. Le bleu sombre des illustrations somptueuses de Cécile Serres – formée en design d’espace et en architecture – occupe l’espace des doubles pages. Comme presque tous les titres de la maison d’édition, l’album Un si long été est accompagné d’une version Kamishibai publiée en 2020.  (Maggy Rayet)