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Bravo, Georges !

Bravo, Georges !

Georges est une vieille connaissance : le livre qui l’a vu naître, date de 1999. (Sa version francophone – Aboie, Georges ! – a été plébiscitée en 2002 par les enfants votants du Prix Bernard Versele.) Deux décennies plus tard, cet album délicieusement subversif est toujours bien présent dans le catalogue de l’école des loisirs. La carrière de son papa – l’américain Jules Feiffer – est riche, multiple et bien remplie : l’artiste est à la fois auteur de bandes dessinées et de dessins de presse, scénariste de films, homme de théâtre, romancier…

Bravo, Georges ! / Texte et illustrations de Jules Feiffer (USA) ; traduction de l’anglais par Maurice Lomré
Pastel, l’école des loisirs
n.p. – 2021 . – 13€   ISBN 978-2-211-31355-1

Georges est une vieille connaissance : le livre qui l’a vu naître, date de 1999. (Sa version francophone – Aboie, Georges ! – a été plébiscitée en 2002 par les enfants votants du Prix Bernard Versele.) Deux décennies plus tard, cet album délicieusement subversif est toujours bien présent dans le catalogue de l’école des loisirs. La carrière de son papa – l’américain Jules Feiffer – est riche, multiple et bien remplie : l’artiste est à la fois auteur de bandes dessinées et de dessins de presse, scénariste de films, homme de théâtre, romancier… Est-ce pour répondre aux sollicitations de son jeune lectorat qu’à plus de nonante ans, il prend le temps de remettre le couvert ? En tous cas voici un nouveau « Georges » qui nous montre que le petit chien couleur café au lait a gardé une grande place dans le cœur de son créateur. Le titre choisi pour les lecteurs francophones est bien mérité. Et oui, bravo à Georges qui, aux prises avec les affres de l’addition jusqu’à dix, s’en tire courageusement. Le lecteur est entraîné dans un rêve où des arbres de toutes les couleurs se font « examinateurs » et où l’on retrouve tous les acteurs d’Aboie, Georges ! : maman, chat, cochon, vache et … vétérinaire. Jusqu’à la dernière page, Feiffer nous prouve que même arrivé à un âge respectable, il n’a rien perdu de son sens du récit et de son esprit critique. Le texte français d’Aboie, Georges ! était signé Claude Lager. Maurice Lomré prend ici le relais avec la même sensibilité, la même attention à la parole de l’enfant. (Maggy Rayet)