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Le bébé le plus minuscule du monde

Le bébé le plus minuscule du monde

Sur la couverture, une dame, un bébé et une petite fille. Le bébé est vraiment petit et le regard que la petite fille porte sur lui est pour le moins perplexe. Cette petite fille – la narratrice – se prénomme Charlotte. Elle se présente comme une enfant pareille aux autres, qui a la chance d’avoir des parents aimants. Autrement dit le meilleur papa et la meilleure maman du monde !...

Le bébé le plus minuscule du monde / Texte d’Alia Cardyn ; illustrations de Léa Decan
Robert Laffont
n.p. – 2021 . – 14,90€   ISBN 978-2-221-25713-5

Sur la couverture, une dame, un bébé et une petite fille. Le bébé est vraiment petit et le regard que la petite fille porte sur lui est pour le moins perplexe.  Cette petite fille – la narratrice – se prénomme Charlotte. Elle se présente comme une enfant pareille aux autres, qui a la chance d’avoir des parents aimants. Autrement dit le meilleur papa et la meilleure maman du monde ! Du moins jusqu’à l’événement qui a tout bouleversé. Cet événement, vous l’avez deviné, c’est la naissance d’un petit frère. Rien de neuf, allez-vous dire : tant d’albums Jeunesse racontent les inquiétudes, les doutes, voire la jalousie d’une grande sœur (ou d’un grand frère) lorsqu’un nouvel enfant paraît. Sauf qu’ici le nouvel enfant est ce qu’on nomme à l’hôpital un « prématuré ».
La naissance de l’album lui-même est intéressante à raconter. Alya Cardyn, avait quitté son métier d’avocate pour écrire à temps plein. Elle publiait des romans en littérature générale. Et pour l’écriture de l’un d’entre eux, Mademoiselle Papillon, elle avait ressenti le besoin d’une immersion en néonatologie. À cette occasion, il lui a été suggéré d’écrire un album jeunesse qui apporterait le point de vue et le ressenti des frères et sœurs des bébés nés trop tôt. C’est ainsi qu’a vu le jour Le bébé le plus minuscule du monde. Et c’est ainsi qu’Alia Cardyn a fait ses premiers pas en littérature Jeunesse. Un deuxième album est déjà paru chez la même éditrice : Le rêve de Mademoiselle Papillon. Léa Decan, une talentueuse artiste – qui utilise « de la gouache, de l’aquarelle, et parfois du feutre » – a été choisie pour illustrer les mots de l’écrivaine. Née à Dunkerke, elle a poursuivi ses études à Bruxelles. « J’essaye de raconter des histoires avec douceur et malice, avec des images remplies de couleurs. » a-t-elle confié à Objectif plumes. « Essai » pleinement réussi ! (Maggy Rayet)