|

Quand je serai grand, je serai…

Quand je serai grand, je serai…

Quel métier feras-tu quand tu seras grand ? Question rituelle que tout adulte qui se respecte pose à un enfant dont il vient de faire la connaissance. Le contenu de la réponse varie selon l’âge de l’interviewé(e). Théo n’est plus un tout petit. Pour preuve, la première page nous le montre en train de lire Moby Dick ! Et ce n’est pas un adulte qui l’interroge mais bien ses amis animaux...

Quand je serai grand, je serai… / Texte et illustrations d’Amandine Pasque
Alice ; coll. Histoires comme ça
n.p. – 2021 . – 14€   ISBN 978-2-87426-460-3

Quel métier feras-tu quand tu seras grand ? Question rituelle que tout adulte qui se respecte pose à un enfant dont il vient de faire la connaissance. Le contenu de la réponse varie selon l’âge de l’interviewé(e). Théo n’est plus un tout petit. Pour preuve, la première page nous le montre en train de lire Moby Dick ! Et ce n’est pas un adulte qui l’interroge mais bien ses amis animaux – poilus, tordus, tout doux ! quand il sera grand, notre Théo ne veut pas être chauffeur de bus ou conducteur de tram. Il veut devenir le roi des animaux. D’ailleurs, il porte déjà la couronne ad hoc. Mais devant les protestations de son entourage – « Ce n’est pas un métier de grand » – il avance des possibilités alternatives : explorateur, gangster, astronaute, pilote de course, dresseur de dragons… Pour critiquer ses choix, ses animaux avancent des arguments respectables : « pas assez rentable », « trop dangereux », « malhonnête » ! Tant et si bien que Théo se raccroche à sa première idée. Mais, en catimini, c’est l’ami renard qui aura le dernier mot.
Avec Quand je serai grand, je serai …, Amandine Pasque – qui a étudié à l’Académie des Beaux-Arts de Liège – signe son premier album en tant qu’auteure et illustratrice. Ses images retiennent l’attention : des doubles pages à bords perdus, fascinantes, chatoyantes, qui fourmillent de détails. Page après page, elles se laissent contempler. Page après page, on s’y attarde. À elles seules, elles contiennent des histoires qu’on a plaisir à se raconter. (Maggy Rayet)