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Les trois petits cochons

Les trois petits cochons

Après Le Petit Chaperon rouge, Boucle d’or et les Trois Ours et Le Petit Poucet, voici Les Trois Petits Cochons, signé par les mêmes auteurs. Ici, alors que le loup reste un quadrupède anonyme, l’auteur a donné des prénoms aux cochons – Gaston, Léon et Odilon. Pour le reste, le texte reprend la version diffusée par Walt Disney. Autrement dit, aucun petit cochon n’est dévoré et à la fin, après avoir été méchamment brûlé dans la cheminée, le loup s’enfuit sans demander son reste. L’illustration, quant à elle, semble légèrement décalée...

Les trois petits cochons / texte de Cécile Alix (France) ; illustrations d’Anne Crahay
L’Élan vert ; coll. Les petits m les contes
n.p. – 2022 . – 12,70€   ISBN 978-2-84455-661-5

Après Le Petit Chaperon rouge, Boucle d’or et les Trois Ours et Le Petit Poucet, voici Les Trois Petits Cochons, signé par les mêmes auteurs. Ici, alors que le loup reste un quadrupède anonyme, l’auteur a donné des prénoms aux cochons – Gaston, Léon et Odilon. Pour le reste, le texte reprend la version diffusée par Walt Disney. Autrement dit, aucun petit cochon n’est dévoré et à la fin, après avoir été méchamment brûlé dans la cheminée, le loup s’enfuit sans demander son reste. L’illustration, quant à elle, semble légèrement décalée. La dédicace d’Anne Crahay avait mis la puce à l’oreille : « À tous les loups. / Alors que nos cabanes de paille, /de bois et de pierre grignotent inexorablement la forêt ». La première image dévoile un entrecroisement de routes envahies par automobiles et camions, au milieu duquel trône Beurk Market, l’indispensable supermarché. De quoi donner une vision peu engageante de la campagne vers laquelle les trois compères ont décidé de déménager. À travers toute l’histoire, les petits cochons arborent l’air benêt qui convient. Mais la dernière page est éloquente qui montre à la fois le soulagement des trois rescapés – un soupçon de suffisance dans le regard d’Odilon, propriétaire d’une maison en brique – et le loup en fuite, des larmes de souffrance dans les yeux. (Maggy Rayet)