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Jongleries, matous rimés

Jongleries, matous rimés

Sa biographie signale qu’à neuf ans il avait écrit son premier texte rimé. A présent, Pierre Coran en a presque quatre-vingt de plus, et il continue d’écrire des poèmes. Longtemps ce diable d’homme a parlé aux « grands ». Par la suite – il était quand même instituteur – il s’est décidé à s’adresser aussi aux « petits ». Et il est resté accro à ce lectorat. Ou plus exactement c’est ce lectorat qui est resté accro au regard que ce poète porte sur le monde, de détails anodins (en apparence) à des choses essentielles de la vie !...

Jongleries, matous rimés  / Pierre Coran
Didier jeunesse
n.p. – 2022 . – 5€   ISBN 978-2-278-09890-3

Sa biographie signale qu’à neuf ans il avait écrit son premier texte rimé. A présent, Pierre Coran en a presque quatre-vingt de plus, et il continue d’écrire des poèmes. Longtemps ce diable d’homme a parlé aux « grands ». Par la suite – il était quand même instituteur – il s’est décidé à s’adresser aussi aux « petits ». Et il est resté accro à ce lectorat. Ou plus exactement c’est ce lectorat qui est resté accro au regard que ce poète porte sur le monde, de détails anodins (en apparence) à des choses essentielles de la vie ! Accro aussi sans doute à son amour des sons et des rimes et à son plaisir de jouer avec les mots.
Pour Pierre Coran, les petites et les grosses bêtes sont des sujets de prédilection. Et parmi elles, les chats offrent un terrain d’écriture aux possibilités infinies. C’est avec plaisir que l’on retrouve ici les 22 poèmes de Chats rimés, poèmes pour ronronner publiés jadis en album chez le même éditeur avec des illustrations de Vanessa Hié. Mais ces 22 là sont rejoints ici par une trentaine de textes inédits – poèmes courts et comptines. Ce qui fait que ce mince carnet d’une collection qui propose d’habitude des contes, (soit en version d’origine, soit écourtés « avec le plus grand respect ») contient ici une mine de plus de cinquante textes. Commencez par jeter un œil sur la table des matières : vous constaterez que chaque titre donne envie d’aller consulter, à la bonne page, ce que le poète en a fait. (Maggy Rayet)