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Othello, le chien de 9 heures 28

Othello, le chien de 9 heures 28

Un chien qui parle, on en rencontre assez souvent en littérature Jeunesse. Mais un chien télépathe c’est rare. Peut-être même qu’Othello – bouledogue noir avec une tache blanche sur la poitrine – est le seul spécimen du genre. Chaque matin il monte en catimini dans le train de 9 heures 28. Et le samedi il est rejoint par Fab, notre narrateur de neuf ans. Ils se baladent à deux de wagon en wagon, à la découverte de ce que les gens ont dans la tête...

Othello, le chien de 9 heures 28 / Texte d’Aurélie Magnin (Suisse) ; illustrations de Charlotte Meert
Alice ; coll. Primo
48 p. – 2021 . – 12€   ISBN 978-2-87426-463-4

Un chien qui parle, on en rencontre assez souvent en littérature Jeunesse. Mais un chien télépathe c’est rare. Peut-être même qu’Othello – bouledogue noir avec une tache blanche sur la poitrine – est le seul spécimen du genre. Chaque matin il monte en catimini dans le train de 9 heures 28. Et le samedi il est rejoint par Fab, notre narrateur de neuf ans. Ils se baladent à deux de wagon en wagon, à la découverte de ce que les gens ont dans la tête. La moisson est évidemment variée et abondante. C’est indiscret, d’accord ! Mais comme dit Fab, « il faut le voir d’un point de vue purement scientifique ». Or, voici qu’aujourd’hui, Othello vient de capter une pensée où – n’ayons pas peur des mots – il semble être question d’un meurtre. Nos deux héros décident de mener l’enquête. L’histoire bascule alors dans un véritable polar…
Charlotte Meert, à qui Alice Jeunesse a confié l’illustration de ce texte drôle et volontiers farfelu, n’est pas une débutante en illustration. Elle a déjà signé deux albums. Diplômée de l’Erg, elle travaille à présent comme illustratrice et comme infographe dans divers secteurs. Ici, ses illustrations en demi-teinte sont délicates et imprégnées d’un humour léger et bienveillant. Et comme Le chien du 9 heures 28 est un premier tome (d’une série ?) nous allons sans doute retrouver Othello et Fab – une fine équipe – dans d’autres aventures. (Maggy Rayet)