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Ma musique de nuit / La langue de signe

Ma musique de nuit / La langue de signe

Marie Colot, autrice de talent maintes fois reconnue au travers de nombreux prix littéraires et sélections diverses (Prix Victor, Prix Farniente, Prix des Incorruptibles, Petite Fureur..) propose un livre tête-bêche, deux histoires présentées en recto verso traitant le handicap de manière positive, en adoptant un point de vue du côté des personnes qui vivent « avec » cette particularité...

Ma musique de nuit / La langue de signe / texte de Marie Colot ; illustrations de Pauline Morel
Éditions du pourquoi pas, coll. « faire société »
32 p. – 2020 . – 6,50€   ISBN 979-10-92353-61-7

Marie Colot, autrice de talent maintes fois reconnue au travers de nombreux prix littéraires et sélections diverses (Prix Victor, Prix Farniente, Prix des Incorruptibles, Petite Fureur..) propose un livre tête-bêche, deux histoires présentées en recto verso traitant le handicap de manière positive, en adoptant un point de vue du côté des personnes qui vivent « avec » cette particularité. Sa collaboration avec Pauline Morel est réussie. En effet, les illustrations suggestives et dynamiques créent des ponts entre le lecteur, les thèmes et les émotions. Les éditions du « pourquoi pas » publient une collection «Faire société » qui invite les lecteurs, petits et grands, sur le vivre ensemble, la camaraderie et l’entr’aide. Chaque histoire se clôture par une page « Et toi, qu’en penses-tu ? », quelques questions posées pour favoriser débats et réflexions, seul, entre amis, en école ou en famille. Loin de se finir, ces livres invitent à l’ouverture !
Face A, dans  Ma musique de nuit , le lecteur découvre Juliette, une non-voyante, bien à l’aise dans ses baskets et avec des baguettes. Juliette rêve de jouer de la batterie. Soutenue par Oscar, un camarade de classe, réussira-t-elle à convaincre ses parents très (trop) protecteurs ?
Face B, dans  La danse des signes , c’est au tour de Théo, atteint de surdité, de s’éclater avec sa copine Emma, sur des pas endiablés, musique à fond, au grand dam des habitants de la maison. Théo n’entend pas, mais il sent les vibrations du son. Ce handicap ne l’empêchera pas de danser !

Marie Colot déclare : « Qui que l’on soit, on peut, a priori, tout essayer ».
On ne peut que lui donner raison  !  (Nathalie Bouillot)