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Quand c’était la guerre

Quand c’était la guerre

Voici la réédition (en poche et accompagnée de fiches pédagogiques) d’un roman paru en français en 2016, sous un titre un peu plus long – Quand c’était la guerre et que je ne comprenais pas le monde – et qui n’a rien perdu de son actualité. Toda, la jeune narratrice, y raconte comment son père a été obligé d’abandonner son métier de pâtissier pour descendre dans le sud du pays – « Il fallait qu’il aille se battre contre nos ennemis pour défendre nos amis, même si certains ennemis étaient aussi ses amis »...

Quand c’était la guerre / texte de Joke van Leeuwen (Pays-Bas. Vit aujourd’hui à Anvers) ; traduit du néerlandais par Emmanuèle Sandron
Alice ; coll. Alice poche
134 p. – 2021 . – 6,90€   ISBN 978-2-87426-429-0

Voici la réédition (en poche et accompagnée de fiches pédagogiques) d’un roman paru en français en 2016, sous un titre un peu plus long – Quand c’était la guerre et que je ne comprenais pas le monde – et qui n’a rien perdu de son actualité. Toda, la jeune narratrice, y raconte comment son père a été obligé d’abandonner son métier de pâtissier pour descendre dans le sud du pays – « Il fallait qu’il aille se battre contre nos ennemis pour défendre nos amis, même si certains ennemis étaient aussi ses amis ». Comment, dans un premier temps sa grand-mère a veillé sur elle. Comment, par la suite, elle a été obligée de monter dans un car avec d’autres enfants pour rejoindre sa maman « dans un pays où il n’y avait pas la guerre ». Dans quel pays sommes-nous ? De quelle guerre s’agit-il ? Il nous faudra l’imaginer ou le deviner. Toute l’histoire est vue à travers le regard, les constatations, les déductions et les questions d’une petite fille de neuf ans. Mais ce qui fait de ce livre un chef d’œuvre c’est que tout ce qui y est dit est essentiel. Et que cet « essentiel » n’est ni lourd, ni appuyé et qu’il est imprégné d’un humour très personnel. L’auteure est née aux Pays-Bas, a grandi à Bruxelles et vit actuellement à Anvers. Les critiques sont unanimes à saluer la qualité de son travail sur la langue. Qualité que l’on retrouve dans les versions françaises de ses romans, grâce au talent des traducteurs, qu’il s’agisse de Maurice Lomré ou, comme ici, d’Emmanuèle Sandron. (Maggy Rayet)