Par-delà les sentiers / Jérôme Eeckhout
Alice jeunesse coll. Deuzio
284p. – 2022. - 14€   ISBN : 978-2-87426-511-2

Dans la ville fictive de Borozma, le vieux professeur Ovide Lachance de l’Institut des Sciences est victime d’une grosse chute dans les montagnes lorsqu’il recherche les preuves de l’existence d’une créature appelée zylvat-ar-paleobkari, qui serait un chaînon manquant dans l’évolution de l’espèce des primates aux hommes.

Poussée par le désir d’élucider les circonstances suspectes de cette chute et de poursuivre les recherches de son mentor toujours hospitalisé, Camélia Balat décide de se rendre dans le massif du Treffaz, même si elle n’est plus allée sur le terrain depuis 2 ans. Lors de son périple, elle sera accompagnée de 2 autres chercheurs, Vlad et Ivan, qui vaqueront à leurs propres expérimentations, et sa fille de 12 ans, Anastasie, sera également présente.

Lorsqu’il arrive sur place, le quatuor est accueilli par Olga, Jakob et leur mystérieux chien Bandit. Camélia plonge tête baissée dans les notes manuscrites difficilement lisibles de son mentor et elle peine à y voir clair car certaines informations lui ont été dissimulées par un collègue jaloux. Pendant ce temps-là, sa fille explore la nature alentour et Camélia ne se rend pas compte du don précieux d’Ana : elle est capable de parler la langue des animaux.

Alors qu’elle s’échine à structurer les informations recueillies par le professeur, Camélia ne voit pas que sa fille mène l’enquête à bout de bras en allant interroger les témoins à la source : les animaux de la montagne. Mais la nature est jalonnée d’obstacles périlleux pour une jeune fille passionnée et aventureuse : une seconde d’inattention et c’est la chute dans une grotte. Camélia, Olga et Jakob parviendront-ils à la retrouver à temps ?

Par-delà les sentiers est un récit naturaliste qui peut convenir à des jeunes dès l’âge de 12 ans. À travers les détails du quotidien d’Anastasie et grâce à ses propres illustrations d’animaux, Jérôme Eeckhout emmène ses lecteurs dans un imaginaire doux où les êtres vivants sont présents les uns pour les autres et où les humains prennent parfois des décisions dictées par la peur. Une histoire agréable dont le plaisir de la lecture est toutefois terni par un certain nombre de fautes d’orthographe. (Séverine Radoux)