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La sirène des airs

La sirène des airs

En littérature Jeunesse, il arrive relativement souvent qu’une créature marine tombe amoureuse d’un terrien. Soit dit en passant, la plupart du temps, c’est la sirène qui doit se débrouiller pour se faire pousser des jambes et quitter son milieu naturel. Il est rare que l’homme aimé songe, même en rêve, à terminer sa vie en queue de poisson. Le conte le plus célèbre et le plus triste et évidement celui d’Andersen. Mais celui-ci, imaginé par Didier Levy, est probablement le plus merveilleux. Tout d’abord parce que c’est une véritable histoire d’amour...

La sirène des airs / Texte de Didier Levy ; illustrations d’Annabelle Guetatra
Esperluète éditions
n.p. – 2023 . - 19,5€   ISBN 978-2-35984-170-1

En littérature Jeunesse, il arrive relativement souvent qu’une créature marine tombe amoureuse d’un terrien. Soit dit en passant, la plupart du temps, c’est la sirène qui doit se débrouiller pour se faire pousser des jambes et quitter son milieu naturel. Il est rare que l’homme aimé songe, même en rêve, à terminer sa vie en queue de poisson. Le conte le plus célèbre et le plus triste et évidement celui d’Andersen. Mais celui-ci, imaginé par Didier Levy, est probablement le plus merveilleux. Tout d’abord parce que c’est une véritable histoire d’amour. On la découvre à travers le regard de l’enfant, né de cet amour. L’homme sur lequel la sirène a jeté son dévolu, n’est sans doute ni très musclé ni très doué pour le crawl, mais il est plutôt sympa. Quant à la sirène, même si au bout d’un temps la mer commence à lui manquer, elle possède suffisamment d’imagination, d’obstination et de sens pratique, pour se faire une place dans son nouvel univers. 

L’illustratrice, Annabelle Guetatra, vit et travaille à Bruxelles. Qu’elles évoquent les fonds marins, leurs couleurs et leurs habitants, ou les ciels nocturnes et leurs oiseaux de rêve, ses peintures à l’huile accrochent des petites étoiles dans les yeux des lecteurs. (Maggy Rayet)